En février dernier, Claude Lamb a subi une opération pour deux remplacements de cristallin dans notre clinique de Laval. Environ 3 semaines plus tard, nous avons reçu un témoignage qui devait être partagé, tellement il nous a touchés. Voici donc le récit de Claude Lamb, patient à la Clinique d’Ophtalmologie IRIS.
Ce message sera trop long, je sais, mais j’en ai long à dire.
Vous êtes pressés? Lisez seulement les deux dernières lignes, tout est là!
Il y a 12 jours, j’ai subi une double intervention chirurgicale à la Clinique d’Ophtalmologie IRIS de Laval : deux cristallins flambants neufs!
Mais la belle aventure commence en amont, à la Clinique d’Optométrie de Blainville où l’on me diagnostique l’émergence de cataractes.
Quelques mois plus tard, un premier rendez-vous a lieu à Laval.
À la faveur d’une annulation, on devance le moment de la chirurgie. Le 10 février, c’est l’opération proprement dite, et le lendemain, la vérification. Je rentre aussitôt chez moi au volant de mon véhicule.
Cependant, des complications apparaissent après trois jours, comme décrites dans la documentation que l’on m’a remise. J’appelle le numéro d’IRIS pour les urgences. Deux heures plus tard, une optométriste me reçoit à la Clinique d’Ophtalmologie de Laval. Tests, d’autres tests, tout est correct.
J’oubliais : c’était un dimanche.
Tels sont les faits, mais le cœur n’y est pas.
Décidément, c’est tissé serré chez IRIS, toutes déclinaisons confondues. Partout, l’accueil est aussi professionnel que chaleureux et l’information est précise, dans les règles de l’art, voire élégante. Il suffit de naviguer sur leur site Web pour s’en convaincre, eut égard à la qualité ergonomique du questionnaire santé mis en ligne.
Depuis l’optométriste Francine à Blainville jusqu’à la chirurgienne Elisabeth Fortin à Laval, je me suis senti entièrement pris en charge de bout en bout. Tous les sujets furent abordés en profondeur, et ce, à plusieurs reprises. Toutes les questions furent sollicitées et, lorsque l’intervenante se sentait hésitante, elle se référait à une spécialiste.
Il en fut ainsi pour tous les volets : précautions, soins prophylactiques, assurances, financement et suivi postopératoire longitudinal.
Alors là, je vais basculer dans le subjectif tellement l’expérience fut exaltante!
On entre dans un film de Stanley Kubrick — 2021, l’Odyssée de l’espace — ou encore dans une chapelle moderne. Nous sommes cinq personnes et Elisabeth est la Marie-Philip Poulin (joueuse de hockey canadienne) la capitaine.
Tout se passe en douceur, sans précipitation, même avec humour. Dans le menu détail, on me brosse le portrait des phases opératoires en cours et lorsque la conjoncture le permet, on répond à mes nombreuses questions, car le lascar est inquisiteur.
Le cœur du scénario commence par un bain d’œil du globe oculaire. On se croirait dans un submersible. Se décline ensuite la fragmentation du cristallin au moyen d’un laser. Elisabeth me dit : « Là, ça va chauffer un peu », mais je n’ai pas vraiment ressenti une telle chose.
Plutôt une légère et brève pression. Au demeurant, il devient évident que l’on vient de franchir les portes d’un tout autre monde, aussi bien pour les volets technologiques qu’artistiques, que pour ce qui est de la perception chromatique.
S’en suit l’extraction des fragments de cristallin quasi microscopiques à l’aide d’ultrasons. L’image qui tiendrait le mieux la route serait celle d’un aspirateur domestique à l’œuvre. L’allusion est toutefois trop réductionniste, car elle en occulte la beauté sous-jacente : de minuscules structures géométriques se forment, se déforment et se reforment, non pas sous mes yeux, mais à l’intérieur de ceux-ci.
Il m’apparaît évident qu’il s’agit là de fractales. De surcroît, il n’y a plus de cristallin. La lumière entrante n’est plus filtrée et les couleurs sont éclatantes, plus vives et sans doute plus réelles. Jamais auparavant, je n’avais vu pareilles couleurs.
Heureusement, l’expérience n’était pas terminée, car l’autre œil était déjà jaloux.
Les nouveaux cristallins sont à pied d’œuvre depuis bientôt deux semaines et je fais l’apprentissage de voir non seulement mieux, mais surtout, autrement.
Merci, équipe IRIS!
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