La vue, un de nos cinq sens, regroupe à elle seule bon nombre de croyances. Depuis l’enfance, nous entendons toutes sortes de conseils, bien souvent sous forme de recommandations, pour avoir de beaux yeux en pleine santé. Mais qu’en est-il ? Est-ce que ces mythes sont vrais ?
Pour avoir de bons yeux, il faut manger des carottes.
Qui n’a jamais entendu ce commandement sortir de la bouche de ses parents? Il y a un fond de vérité avec ce mythe. Pour les valeurs nutritives que comportent ce légume. Les vitamines sont importantes pour garantir un bon fonctionnement de l’œil (spécialement la vitamine A). Toutefois, le fait de manger 6kg de carottes ne permettra pas d’éliminer une myopie ou une hypermétropie existante.
S’assurer de lire avec un bon éclairage pour des yeux en santé.
En lisant avec un éclairage faible, on devra fournir plus d’efforts, ce qui sera susceptible d’entraîner de la fatigue oculaire. Mais cette habitude ne provoquera pas l’apparition ou la progression d’un défaut de la vision. Les habitudes de vie peuvent favoriser un certain confort oculaire, mais en aucun cas, expliquer à elles seules des défauts de la vision.
Il est possible de développer une dépendance aux lunettes
On a tous entendu que le port de lunettes pourrait dégrader davantage notre vision. En ne mettant pas de lunettes, on entraînerait nos facultés visuelles, ce qui éviterait le développement de troubles de la vue ou l’aggravation du trouble déjà présent. Ce mythe est lié avec l’idée de plus en plus répandue que la gymnastique oculaire pallierait les problèmes de vue et aiderait à les prévenir face à l’utilisation d’écrans toujours plus importante. La gymnastique oculaire ne permet pas l’inévitable. Car les troubles de la vision détiennent une origine anatomique et scientifique: avec toute notre bonne volonté et tous les exercices recommandés suivis à la lettre, on ne peut raccourcir son œil trop long (dans le cadre de la myopie) ou trop court (dans le cadre de l’hypermétropie).
Nous héritons de la même vision que nos parents.
Effectivement, les problèmes de vue comportent une composante génétique, mais ce ne serait pas toujours le cas. Ainsi, ce n’est pas parce que nos parents ont une myopie que l’on sera myope et si nos parents ne souffrent d’aucun problème de vue, on ne sera pas à l’abri pour autant.
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